Ondal Isïl
Shin Angyo Onshi

27 ans – Citoyen vagabond

Magie/Aptitude/Capacité La magie d’Isïl n’est pas contrôlable, c’est déjà important de le signaler. Elle n’a absolument aucun contrôle sur son don qui d’ailleurs n’apparaît que lorsque quelqu’un ose toucher la demoiselle. A ce moment précis, Isïl devient littéralement folle, car le moindre contact physique la rebute. Et dès qu’on la touche, une haine inqualifiable semble la ronger, et plus le contact se prolonge, plus cette haine grandit et plus la jeune femme devient… forte. En effet sa force se décuple au fil des secondes. En bref plus vous la touchez longtemps, plus la vengeance fera mal, croyez moi ! Ce n’est qu’une fois qu’elle vous a projeté quelques dizaines de mètres plus loin – ou même elle vous expédie violemment contre un mur, ça dépend de son humeur – qu’elle semble redevenir normal. Bien que la demoiselle ne regrette en rien ce qu’elle peut vous infliger, elle est cependant agacée de voir qu’elle ne maîtrise en rien ces accès de rage. Mis à part ce petit don, Isïl a également appris à se défendre à l’aide de couteaux, et elle en glisse toujours un au niveau de ses portes jarretelles, soigneusement cachée sous les robes qu’elle porte. Elle conserve également une dague chez elle. La demoiselle aimerait beaucoup apprendre le maniement d’armes telles que des cimeterres ou autres épées du genre. Malheureusement, pour s’entraîner, il faut aller au contact de son mentor. Or elle ne se sent pas prête. Encore moins avec un homme – ou une femme, après tout – qu’elle ne connaît pas

PHYSIQUE

« Une beauté sans grâce est une beauté sans appât. »

Une silhouette fine qui s’approche lentement, se mouvant dans un silence complet, sa façon de se déplacer vous donnant l’impression de faire face à une panthère et vous comprenez déjà qu’il ne peut s’agir que d’une femme. L’allure gracieuse et agile de l’inconnue vous conforte dans vos impressions. Il s’agit bel et bien d’une femme, souple et élégante dans sa démarche, droite comme un i. Svelte, la demoiselle apparaît alors, éclairé par les quelques lumières de la ruelle. Vous découvrez alors une inconnue de taille respectable et bien que sa silhouette menue évoque la faiblesse, il ne faut pas y prêter attention. Une aura tranquille se dégage de cette jeune femme, son assurance ne passe pas inaperçue et vous pousse à vous méfier d’elle. Bien que calme d’apparence, vous percevez la lave en fusion, prête à jaillir si l’on venait à provoquer le volcan. Mais cela ne l’empêche pas d’être là, désormais immobile, docilement adossée contre un mur alors qu’elle repousse négligemment sa chevelure en arrière, avant de croiser ses mains délicates – aux doigts particulièrement fins –contre sa poitrine. Vous levez progressivement les yeux, vous délectant de ses jambes fines et élancées afin de rencontrer le tissu de sa robe une fois à la hauteur de ses genoux. Vous jetez alors un bref coup d’œil à sa poitrine, certains s’y attarderont sûrement, avant de daigner étudier son visage.

Et vous vous heurtez à un mur, tout simplement. Le visage fermé, forgé dans une expression neutre - voir glaciale – qui vous fait soupirer d’avance. Vous ne tirerez rien d’elle, cela se voit, et la détermination qui brillait dans ses prunelles vous conforte dans l’idée que vous ne parviendrez pas à la faire fléchir. Mais revenons plutôt à son visage qui, malgré son expression peu chaleureuse, n’en reste pas moins agréable. Un visage fin, aux traits délicats, sa peau n’est pas des plus pâles et vous devinez que la demoiselle apprécie le soleil, du moins suffisamment pour passer des heures sous ses rayons. Un visage qui se trouve encadré par une longue chevelure rouge, presque brune lorsqu’il fait sombre, mais qui prend des teintes sanglantes sous le soleil. Une véritable crinière souvent ébouriffée, accentuant cette sauvagerie élégante, qui lui arrive au milieu du dos, ou à la hauteur des seins si vous préférez. Seules quelques mèches, plus courte, encadreront parfaitement son visage et retombent parfois sur ses prunelles qui sont de ce même éclat sanglant. Un regard qui étincelle de rage, de dégoût, lorsque vous osez la toucher. On descend ensuite le long d’un nez droit afin de s’attarder sur des lèvres qui, bien que pulpeuses, ne sont pas suffisamment rosée pour que l’on y jette immédiatement un coup d’œil. Même si cette bouche vous intriguera forcement une fois qu’un sourire ironique viendra l’orner. Elle s’amuse, une légère fossette pouvant parfois faire son apparition à la hauteur de sa mâchoire.

Mais reparlons plutôt de ses yeux, si profonds que l’on pourrait si perdre, et capable d’exprimer moult sentiments, ce qui vous laissera pantois, déstabilisé par la force de ses expressions. Un calme surprenant puis un amusement presque agaçant, teinté d’une ironie tout aussi perturbante. Et puis il y a la colère aussi, la rage, cette répugnance à votre égard. Avec de la chance vous parviendrez à obtenir un haussement de sourcil, léger, témoin d’une surprise passagère. La jeune femme n’est faîte que de ça, des petits gestes, des mouvements précis mais qui sont aussi fugaces qu’imprévisibles, si bien que vous pensez avoir rêvé.

Quoi qu’il en soit, vous la verrez le plus souvent habillée de la sorte. Des vêtements simples, le plus souvent blanc, noir ou rouge. La demoiselle est habituée aux robes, normal en tant que danseuse, bien que parfois ses tenues peuvent être… plus courtes, en de rares occasions. Parfois ses longs cheveux se retrouveront attachés en une queue de cheval qui dégagera sa nuque, mais quelques mèches retomberont toujours sur son front, cachant une partie des tatouages qui l’orne. Tatouages que l’on retrouve d’ailleurs sur tout son corps. Toujours le même, des sortes de croix reliées entre elle par un fin trait noir.

PSYCHIQUE

« Tu crois me connaître. Je ne fais que paraître. »

Isïl Ondal. Mon nom ne vous dira rien, jusqu'à ce que vous me rencontriez. Je suis le calme avant la tempête, le volcan qui soudainement entre en éruption. Imprévisible. Au premier coup d’œil, au début d’une rencontre, l’on me verra d’un naturel calme, l’ombre d’un sourire tranquille aux lèvres, prête à faire la discussion. Disons que je n’ai pas envie de me prendre la tête dès le début d’une conversation, ce qui explique le fait que je tolère votre présence, du moins tant que vous ne me cherchez pas, tant que vous ne me provoquez pas. Car dans ce cas, je me mets à faire des blagues, oui, même si elles ne vous plairont probablement pas, les principales cibles de mes moqueries étant les personnes que j’ai en face de moi. Le moindre détail, la moindre erreur, et soyez assuré que je relèverais la faute.

Je suis également secrète au possible, je n’aime pas être le centre d’un sujet de discussion. J’évite également de parler de ma vie privée et impossible de me faire flancher, mes « non » sont catégoriques et il est rare de pouvoir négocier dans ces moments là. Si vous veniez à insister, c’est simple. Je partirais. Certains estiment que c’est de la lâcheté, un moyen de fuir. Or, moi, j’aime fuir. C’est un excellent moyen de ne pas poursuivre une conversation qui ne mènera de toute manière qu’a un gouffre, un excellent moyen de ne pas supporter plus longtemps une compagnie désagréable. Et je n’hésiterais donc pas à partir soudainement. Mais si votre compagnie s’avère agréable, et que vous êtes d’accord pour ne pas parler de moi, alors je suppose que l’on peut parler de tout et de rien, je ne suis pas difficile, pouvant être une oreille attentive au besoin.

Certaines personnes vous diront que je suis folle. Même s’ils ne savent pas vraiment de quoi ils parlent, car je ne suis pas folle non. Bien au contraire je sais faire preuve d’intelligence, mais en effet, je suis dans un état second à partir du moment où l’on me touche. Dans ces moments là, même à cause d’un simple effleurement, je deviens toute autre. Une transformation aussi brutale que violente car aussitôt je vous frapperais, après avoir au préalable donné un avertissement bien sûr. Je vous ordonne de me lâcher, or si vous ne le faîte pas alors oui je deviens… folle, comme le disent si bien les autres. Aveuglée par une haine que je ne comprends pas, aveuglée par le dégoût et la répugnance qui s’empare de moi à peine m’avez-vous touché. Alors je frappe, je blesse. Parfois je tue… Puis je regrette, frissonne. J’ai peur de moi, j’ai peur de vous et de la réaction qui va suivre, j’ai peur de vous tuer sans le vouloir. Oh oui, une fois que le mal est fait … Une fois que je reprends mes esprits, je deviens presque fragile. Frustrée aussi, de ne pas avoir pu contrôler ma force, mes pulsions. Encore une fois. Au fond, je suis si… faible. Tellement que cela me donne envie de vomir.

De plus je ne suis pas « violente » uniquement si vous me touchez. Il faut savoir que je réagis au quart de tour quand il s’agit de défendre une cause que j’estime juste, de défendre une personne qui le mérite. Je ne supporte pas les injustices ou les violences gratuite en tout genre – quelle ironie venant de moi – et je n’hésiterais pas à m’interposer, même si la personne en face est plus forte que moi. Courage ? Ou encore une fois, une pure folie ? Peu m’importe. De toute manière je n’ai pas l’intention de justifier mes choix ou mes actions. Libre à vous de me juger, de me faire un long discours pour m’expliquer que je n’aurais pas du, que c’était du suicide ou même stupide. Votre avis m’importe peu… Et si vous insistez trop à vouloir me faire prendre conscience que ma réaction était idiote, étant donné que je n’ai aucune connaissance des armes et que de surcroit je suis une femme – vive ce monde machiste – alors encore une fois je partirais. Seule.

Sinon, que dire de plus ? Je suis dur à cerner même si les mauvaises langues préfèrent dire que je suis « instable psychologiquement » ce qui, en soi, n’est pas entièrement faux étant donné que mes sentiments prennent souvent le pas sur ma raison. Je doute régulièrement, même si je tente de le cacher derrière une expression neutre qui doit faire croire que je suis sûre de moi. Je joue un jeu, je ne suis pas sincère, je n’aime pas dévoiler mes faiblesses et pourtant dieu sait que je n’en ai pas qu’une. Alors mes hésitations se transforment en un silence méprisant. Mes peurs deviennent frissons de rage. Mon amour devient haine, ma tristesse devient joie. Car je n’aime pas dévoiler aux autres mes émotions. Alors je mens, je triche, afin de devenir une autre. Cela ne vous aidera pas à me comprendre, bien au contraire. Et au fond, pourquoi est ce que je fais ça ? Aucune idée… J’y vois là un moyen de me sauver. De survivre. L’on peut donc, à juste titre, dire que je suis méfiante, et que j’accorde que très rarement ma confiance. Après tout un secret n’en est plus un s’il vient à être divulguer. Et puis vous savez ce qu’on dit, les femmes savent garder un secret, mais elles s’y mettent à plusieurs. Donc, non merci. Celui avec qui je pourrai être moi-même, n’est pas encore né !

Et afin de conclure sur quelques mots, je vous dirais que lorsque je commence à connaître la personne, je change quelque peu, devenant plus joueuse et taquine. De l’ironie, de la moquerie, mais toujours amical ! Mais je suis rarement comme ça, car encore une fois cela revient à me dévoiler, à être moi-même. Et que même si parfois je suis de bonne humeur, il faudra également gérer quelque sautes d’humeurs… Oui. Instable psychologiquement… Comme quoi, le terme n’est peut être pas aussi inexact que ça. Imprévisible, je peux vous murmurer des mots d’amour et vous sauter à la gorge ensuite. Et je ne pourrais pas toujours expliquer de telles réactions.

HISTOIRE

Chroniques ...

« Il y a des gens qui sont fiers de leurs passés, fier de ce qu’ils ont vécus. Des hauts faits d’armes, de nombreuses conquêtes, des parents riches et une belle vie qui s’offre à eux. Tous ont leurs raisons. D’autres, quand à eux, renie leur histoire, souhaitant l’oublier sans vraiment y parvenir. Parce qu’ils ont eu une vie de misère, parce qu’ils ont été humiliés ou brutalisés, ou peut être parce qu’ils ont été incapable de faire quelque chose de leurs dix doigts. Moi, je suis un entre deux. Je n’oublie pas, jamais, ce que j’ai vu et entendu, ce que j’ai vécu. Cependant je n’irais pas m’en vanter, bien au contraire, me cloîtrant dans un silence complet, ne désirant parler de ma vie et de mon histoire. En quoi cela vous intéresse-t-il de toute manière ? Mais soit, je peux peut être… en parler un peu. Vous expliquer à vous, ce que j’ai vécu. Vous faire part de mon enfance qui a volé en éclat, de ma survie par la suite, des personnes que j’ai aimé et de celles que j’ai haïs. Car la vie n'est faîte que de ça : Des personnes qui nous ont bouleversé, d'une manière ou d'une autre, en bien ou en mal... »

Derrière le personnage :
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- Code : [Validé By Fan ♥]

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