Shin Angyo Onshi
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 Deux blaireaux cherchent de la compagnie... [Sando, Suiryu & Qui veut...]

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Akito Kurosu
○ Angyo Onshi | Mahai à Trois chevaux | Volte Face ○
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Akito Kurosu

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MessageSujet: Deux blaireaux cherchent de la compagnie... [Sando, Suiryu & Qui veut...]   Deux blaireaux cherchent de la compagnie... [Sando, Suiryu & Qui veut...] EmptyMer 16 Mar - 21:32


[Bon, désolé, c'est pourri, court et écrit comme un pied, mais pour le coup ça m'a fait chier de perdre mon post...]

Sakurabana. Petit village calme et pacifique de la vallée de l'or. Quelques paysans, deux ou trois vaches, rien d'extraordinaire en somme. Qu'est-ce qui pouvait justifier la présence ici d'un Angyo Onshi, me demanderez-vous ? Un gouverneur corrompu ? Un gouvernement injuste et cruel ? Non, rien de tout ça. En réalité, seule la présence d'une bonne auberge parmi les bâtiments de Sakurabana avait convaincu Akito de s'arrêter dans ce village. Son sando (par obligation) et lui étaient sur la route des plaines d'argent, ces immenses étendues célèbres pour avoir vu de nombreuses batailles se dérouler sur leur sol, à l'époque du grand Jushin. Malgré ses demandes incessantes, Kangae n'avait pas réussi à soutirer la raison de leur voyage, et surtout pourquoi l'Angyo Onshi aux cheveux roux tenait absolument à se rendre sur les plaines d'argent. Avec sa bêtise habituelle, Akito lui avait répondu qu'il le saurait en temps voulu, avant d'éclater de rire et de continuer sa route.

Les deux compagnons étaient maintenant proches des plaines d'argent, et Akito avait décidé de faire une dernière halte à Sakurabana, le village le plus proche de sa destination, pour passer la nuit bien au chaud dans une auberge, après avoir bu quelques bières. Tout ceci, bien évidemment, aux frais de son sando qui, en plus de servir de garde du corps à l'Angyo Onshi et de lui avoir sauvé la vie une dizaine de fois déjà, était très utile en tant que porte-feuille ambulant, et il arrivait très fréquemment que Kangae paye pour eux deux, après avoir râlé quelques minutes en vain. Ce soir-là encore, un scénario identique allait se produire. Considérant qu'il avait bien mérité un peu de repos, Akito s'était affalé dans un fauteuil de l'auberge après avoir réservé une chambre pour la nuit, et avait commandé un verre qu'il avait bu en quelques minutes, avant d'en recommander un autre. Le regard dévorant littéralement les jolies filles qui passaient à portée, l'Angyo Onshi discutait avec tout le monde et n'importe qui, sortant comme à son habitude des conneries plus grosses que lui. Au bout d'un moment, il se tourna vers Kangae, un sourire aux lèvres.


-Dis-moi... Tu comptes faire quoi, une fois que je t'aurai remboursé ?


La question n'avait, en soi, pas lieu d'être, puisqu'Akito ne comptait pas le rembourser de si tôt (d'autant plus si l'on considérait la somme astronomique qu'il lui devait... *hum*), mais la réponse de son sando l'intéressait. Après tout, cela faisait quelques temps maintenant qu'ils se connaissaient et que Kangae le suivait pour le protéger. Que faisait-il avant leur rencontre, lors du malencontreux événement de la taverne, quelques mois plus tôt ? Il semblait voyager seul, mais dans quel but ? Malgré le lien plutôt étrange qui les liait tous les deux, Akito commençait à s'attacher à ce pot de colle qui le suivait partout, lui rabâchant à longueur de journée qu'il devait le rembourser, et il commençait à se faire à l'idée que ce sale gosse était son compagnon de route, et que cela risquait de durer pendant encore quelques temps. Bizarrement, il se sentait de plus en plus proche de Kangae, et s'ils venaient à se séparer, Akito se sentirait très probablement seul pendant un moment.

Bientôt, l'Angyo Onshi se tourna vers le reste de la salle, après avoir vidé un nouveau verre. Il regarda les clients présents dans l'auberge, avant de soupirer, l'air blasé. L'ambiance était bonne, ce soir là, et les conversations allaient bon train. Avec une voix morne, emplie de déception, il demanda, à moitié pour Kangae, à moitié pour lui même...


-Bon, Y a personne qui peut m'amuser ici ?
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Kangae
○ Sando d'Akito | Black Joker ○
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MessageSujet: Re: Deux blaireaux cherchent de la compagnie... [Sando, Suiryu & Qui veut...]   Deux blaireaux cherchent de la compagnie... [Sando, Suiryu & Qui veut...] EmptyMar 22 Mar - 14:09

Y’a des jours comme ça où être Sando ne représentait plus vraiment le rêve juvénile des rêveurs de bas quartiers. A ceux qui nourriraient encore de l’espoir dans un tel jour, Kangae répondrait sûrement quelque chose comme un avertissement. Ne pas prendre un énergumène du style d’Akito Karasu. Surtout pas. Beaucoup pensent que les deux hurluberlus se sont parfaitement trouvés et que le destin – aussi farceur soit-il – joue parfois bien son rôle. Kang ne peut pas contredire une telle évidence, mais la journée qui se déroulait actuellement lui prouvait que les intérêts du duo étaient quelques fois totalement opposés. Imaginez un peu. Un Angyo Onshi qui désire aller se terrer dans un trou perdu de la vallée de l’or alors qu’il est fauché comme les blés ! Sakurabana. Ou la banalité même. Voilà où - ce qui aurait dû être un justicier au service du bien – avait décidé de poser ses bien maigres valises. Inutile de préciser que Kangae avait tenté en tous les instants de résonner son capitaine à une halte inutile et coûteuse, pour lui évidemment puisque le porte-monnaie endetté d’Akito était d’un vide intersidéral.

« Sakurabana ? T’es sérieux là ? Déjà qu’on va se paumer dans les plaines d’Argent pour une raison qui m’échappe, en plus faut qu’on s’arrête dans un village lambda pour dépenser le fric que t’as pas ? Tu dois toujours me rembourser j’te rappelle. Et pourquoi on va aux plaines ? Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? »

Oui oui, vous remarquerez que l’individu ne lâche pas le morceau si facilement. On peut aussi voir qu’il a fait fis des formules de politesse depuis belle lurette. Adieu respectueux vouvoiement. Bonjour tutoiement franc et massif. Malgré tout rien n’était sorti de la bouche de son Angyo Onshi si ce n’était les conneries habituelles dont – il fallait l’avouer – le Sando était aussi maitre. L’ambiance n’était pas morose tous les jours pour cette équipe aussi instable que performante. De toute manière, la route était longue, autant s’occuper et se tenir compagnie, non ? Les deux hommes ne se faisaient assurément pas prier et tout voyageur les croisant pouvait entendre des trucs particuliers…

« Hey Cap’tain ! Qu’est-ce qui est blanc et qui monte pas aux arbres ? Une bougie ! Qu’est-ce qui est vert et qui monte pas aux arbres ? Une bougie verte ! Qu’est-ce qui est blanc et dans un coin ? Une bougie punie ! »

Oui mesdames et messieurs le niveau était âprement relevé… Mais – heureusement pour votre santé intellectuelle – l’arrivé dans le village de tous les désaccords mit un terme à ce déballage de culture impressionnant. Sakurabana. Le second ne s’était pas trompé. Une dizaine d’habitation et une auberge. Le résumé de ce hameau n’était pas bien compliqué à établir. Le fief demeurait néanmoins représentatif du fossé inégalitaire qui se creusait nuit et jour au sein de la population du Jushin depuis la chute de l’empire. En entrant dans ce village personne ne pourrait affirmer qu’il appartient à ce que tous nommaient communément « La vallée de l’or ». Un changement de nom serait peut-être à mettre à l’ordre du jour ? Ou bien l’or se cache d’une manière remarquable… Le constat était sans appel et Kang se mit à douter. Akito aurait-il voulu rejoindre Sakurabana pour mettre la situation au clair ? Non. Les événements qui suivirent rassurèrent le Sando. Fidèle à lui-même son compagnon s’était affalé dans les fauteuils de l’établissement. Une telle pensée vous fait peut-être pensé que l’un comme l’autre sont immoraux et ne méritent pas leur place ? Possible, mais ne les jugez pas trop vite. Le duo de choc est rempli de surprises. Toutes les cartes ne sont pas encore abattues, soyez en certains.

« Ah parce que ça va arriver ? J’sais pas. J’m’étais résolu à te hanter nuit et jour jusqu’à ce que ta mort nous sépare. Parce qu’évidement tu mourras avant moi malgré tous mes efforts. J’suis supérieur c’est pas ma faute. C'est cool comme projet de vie hein ! »

Se chercher des poux avec humour s’était décidemment la marque de fabrique de Pakango. Pakango ? Bah ouais ! Pakito – Kang. Pankango. Ca sonne bien comme nom de groupe non ? Dans tous les cas, Akito était atypique tout comme lui et malgré le fait que leur histoire ait débuté sur un contentieux, le jeune homme ne se voyait pas partager les péripéties abracadabrantesques de quelqu’un d’autre. Y’a d’l’ambiance – dans ces boites jaunes ! – au Jushin. Cependant ladite ambiance semblait avoir dégringolé après l’intervention du Black Joker comme il se présentait à ses ennemis. L’angyo Onshi s’en aperçut indéniablement. Trouver une distraction…

« Bah y’a toujours l’homme aux cheveux violets là bas ! Avec un tel accoutrement il a bien une tête de saltimbanque ! Hey garçon ! Ils sont où tes grelots ? T’as pas un numéro de jonglerie sous la main là ? »
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Akito Kurosu
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MessageSujet: Re: Deux blaireaux cherchent de la compagnie... [Sando, Suiryu & Qui veut...]   Deux blaireaux cherchent de la compagnie... [Sando, Suiryu & Qui veut...] EmptyDim 27 Mar - 12:53


-Boah, tu sais, tout peut arriver. Rien ne dit que je ne tomberai pas par hasard sur une immense fortune dans quelques jours et que j'en profiterai pour te rembourser. Encore que... Je suis même pas sûr que j'te refilerai la moindre pièce de cuivre, en fait. Et je pense que tu mourras avant moi, soit en protégeant, soit justement parce que tu m'as mal protégé, je te tuerai de mes propres mains avant de mourir.


Voilà. Que dire de plus ? Akito avait parfaitement résumé l'avenir de Kangae. A moins d'un miracle, ce dernier serait au service de l'Angyo Onshi jusqu'à la fin de sa vie. L'homme aux cheveux roux pensa avec une sagesse toute à lui qu'il y avait pire comme fin. Passer son existence à voyager pour déposer le bien et la justice partout dans la monde, y avait-il plus noble ? Bien entendu, dans la réalité, les apparences étaient légèrement différentes. Akito était loin d'être le justicier héroïque que l'on voit dans les contes pour enfants. Son sando et lui faisaient une bonne paire d'abrutis, qui ne payaient pas de mine et qui par dessus le marché passaient leur temps à boire, manger, fumer, et à faire toutes ces autres activités n'ayant aucun rapport avec leur mission. Et oui, même les Angyo Onshi, ces voyageurs solitaires adulés par la plèbe pour le symbole de justice qu'ils représentaient, pouvaient être des gros cons. En l'occurrence, Akito Kurosu battait tous les records. Ceci dit, même s'il le faisait à sa manière et quand il le voulait, le rouquin faisait son travail, et bien peu de gouverneurs corrompus étaient encore en place après son passage par chez eux...

Son sando répondit alors à sa dernière question. Il désigna un homme attablé un peu plus loin comme une distraction potentielle. Akito tourna son regard dans la direction indiquée par Kangae et ne pu retenir un éclat de rire en voyant l'énergumène. Effectivement, accoutré de la sorte, l'inconnu semblait sortir tout droit d'un cirque. Il portait une sorte de kimono violet trop grand pour lui, mais le détail qui acheva l'Angyo Onshi fut sa chevelure. Elle était violette. Mais pas un violet sombre qui pouvait passer inaperçu. Non, un bleu royal éclatant, que l'on ne pouvait pas manquer. Kangae le trouva sans doute lui aussi comique, vu comme il commença à se moquer de lui ouvertement. Et voilà, c'était reparti. Les deux compagnons allaient se foutre franchement de la gueule de ce pauvre homme qui n'avait rien demandé à personne. C'était aussi une partie de leur marque de fabrique, une méchanceté gratuite totalement injustifiée, mais qui les faisaient bien rire tous les deux.



-Oh oui, un numéro de jonglerie. Dis, Kan', avec des cheveux et un kimono pareil, tu crois que si on éteint les bougies, il clignotera ? On ferait bien de faire gaffe, sinon il va appeler ses copains les lanceurs de cout...


Akito ne finit pas sa phrase. Son regard se détacha du saltimbanque pour suivre l'arrière-train d'une magnifique créature qui venait de leur passer devant. Une mauvaise lueur perverse s'alluma au fond de ses yeux, et l'Angyo Onshi se leva, comme hypnotisé par une telle beauté, et la suivit jusqu'à sa place. S'asseyant en face de la jeune demoiselle, il lui afficha son fameux sourire Colgate ©. C'était décidé, il passerait la nuit avec elle. Il n'avait pas vu d'aussi jolie femme depuis des semaines. Tirant une cigarette de son paquet, il tendit ce dernier à sa future conquête pour l'inviter à en prendre une. Puis, l'air confiant, il entama la conversation.


-Veuillez excuser mon intrusion, mais j'ai été ébloui par tant de beauté. Cette perfection a-t-elle un nom ?


La jeune femme en face de lui n'eut pas le temps de répondre qu'une main saisissait Akito par le col pour le soulever de son siège et le maintenir à une trentaine de centimètres du sol. Clope au bec, l'Angyo Onshi regarda celui qui venait de l'empêcher de conclure. Approchant les deux mètres de haut, et pas beaucoup moins de large, ce dernier se trouvait être une armoire à glace, une comme on en fait plus tellement elles sont impressionnantes. Ce monstre le tenait par la chemise, l'air particulièrement énervé par la présence de ce rouquin. Ses biceps faisaient à peu près la taille des cuisses d'Akito, autant dire qu'en cas de confrontation physique, l'un des deux serait avantagé... De sa voix rauque et agressive, l'homme répondit à la place de celle qui était sa compagne.


-Elle a un nom, et surtout un mari.


Et là, ce fut le drame. Devant une réplique aussi bateau que celle-là, Akito ne pu s'empêcher, une fois encore, d'exploser de rire. Pendant une dizaine de secondes, il fut incapable de s'arrêter, et lorsqu'il y parvint, il se tourna vers son sando, les larmes aux yeux. Tirant une bouffée de fumée, il tenta de parler.


-Je crois qu'on s'est planté sur le saltimbanque de tout à l'heure. Il est pas jongleur, il est dresseur d'animaux. Je viens de croiser un de ses ours. Il se tourna à nouveau vers l'immense homme qui le maintenait au-dessus du sol. Moi Akito, toi baloo. Toi poser moi par terre, ou moi appeler Kangae.
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